Thérèse, vendeuse dans un grand magasin, rencontre Carol qui est belle, fascinante, fortunée. Elle va découvrir, auprès d'elle ce qu'aucun homme ne lui a -jamais inspiré :l'amour. Une passion naît, contrariée par le mari de Carol, lequel n'hésite pas à utiliser leur petite fille comme un moyen de chantage . Second roman de Patricia Highsmith, Carol fut refusé, en 1951, par son éditeur américain en raison de la hardiesse du sujet. Il parut sous :un pseudonyme, Claire Morgan. (Quatrième de couv.)
J'ai dévoré ce livre en un week-end pourtant chargé par des révisions. C'est que l'écriture de Highsmith est simple, la trame de l'histoire aussi, tout ceci rend le livre agréable à lire. Mais, si je lui mets sept sur dix, c'est sans doute parce que je ne me suis pas sentie boulversée en le lisant. J'ai même eu l'impression que les moments entre Therese et Carol qui auraient dus être développé, étaient trop abruptement abandonné (je pense à leur première déclaration). Tandis qu'une période très roman policier (à croire qu'on ne se refait pas, Patricia Highsmith a surtout écrit des chef-d'-oeuvres du genre policier, L'Inconnu du Nord-Express ou Les Cadavres Exquis) durant laquelle les deux femmes sont poursuivies par un détectif engagé par le mari de Carol, m'a profondement ennuyée par sa longueur.
C'est donc le seul regret que j'ai, le manque d'épaisseur des deux personnages principaux. Il y a un étrange goût d'inachevé, comme si les deux femmes n'étaient encore qu'au stade d'ébauches.
Je le recommande tout de même comme un livre agréable à lire, mais sans doute pas, pour ma part du moins, comme un grand livre.
Ps : Je crois d'ailleurs être très partiale, parce que si j'avais lu un tel récit, mais entre une femme et un homme j'aurais sans doute moins bien noté....
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